Démocratie et transmission de pensées

Avec les dérives de la transmission de pensées (télépathie), deux mensonges supplémentaires affluent dans nos consciences. D’après leurs défenseurs, la démocratie française aurait commencé à mourir. Premièrement, en commençant à adopter des décisions arbitraires et autoritaires, sans avoir fait valider ses décisions par la voie légale. Deuxièmement, parce que nous aurions déjà commencé une phase de transition de la démocratie vers une nouvelle forme de gouvernement, plus à même de pouvoir convaincre de manière unanime, car ayant davantage su interroger ce qui relèverait d’une conscience universelle.

Nous sommes toujours en démocratie. Seulement, elle est attaquée, sans que personne n’ait pu jouer son rôle de vigile. Ces mensonges ne font que traduire la volonté politique des individus qui soutiennent les dérives de la transmission de pensées, afin de nuire à l’Etat de droit.

L’Etat n’a pas décidé que ces activités coupables aient cours. Si des mesures autoritaires avaient commencé à être adoptées, leur impact sur la vie publique aurait déjà commencé à se faire ressentir. Il se serait manifesté par de sévères dégradations de nos droits fondamentaux dans notre vie sociale, celle considérée en dehors de notre vie psychique intérieure. Or, malgré l’impunité, dont jouissent les auteurs des dérives de la transmission de pensées, la république existe toujours.

Il est important, par conséquent, au regard des élections, de comprendre que nos votes, plus que jamais, ont une valeur.